Le trait de caractère le plus marqué du milan noir est son grégarisme. Dès que les jeunes sont émancipés et les adultes libérés de leur rôle de parents, ou lors d’abondance de proies, les milans se rassemblent, dans des colonies pouvant atteindre plusieurs centaines d’individus.
Characteristics
IUCN Status
EX Globally extinct RE Disappeared at the regional level CR Critically endangered EN Endangered (EN) VU Vulnerable NT Near Threatened LC Least concernSize
Incubation
Description
Prédateur mais aussi nécrophage voire détritiphage
Le Milan noir est attiré par toutes les sources de nourriture. Les milans sont attirés par la fauche des prairies et le retournement des parcelles agricoles car la lame lui rend accessible toute la faune terrestre, particulièrement les campagnols. A la belle saison, il sait profiter des essaimages massifs d'insectes comme les fourmis ailées ou les insectes à larves aquatiques. Les incendies leur permettent de capturer plus facilement des vertébrés et/ou invertébrés fuyant les flammes et la fumée, et de repérer des restes d'animaux tués par le feu ou l'asphyxie. On les trouve aussi près des décharges, aux abords d'abattoirs, des pêcheries et même autour de simples tas d'ordures domestiques.
Conservation
Un statut de conservation variable selon les régions du monde
On a assisté à un déclin rapide de la population européenne entre les années 1970 et 2000 principalement par la consommation de proies empoisonnées ou contaminées par divers pesticides agricoles. Depuis lors, la situation s'est redressée. Les comptages à Gibraltar montrent une hausse des effectifs de migrateurs. Dans le même temps, de nouvelles menaces apparaissent comme le développement à grande échelle des champs d'éoliennes. L’enquête réalisée en France en 2000, indique une population de l’ordre de 20 000 à 24 000 couples. Cet effectif représente environ 8% de la population européenne, mais plus de 50% de celle de l’Europe de l’Ouest. Par conséquent son statut de conservation est jugé vulnérable en Europe alors qu’il est en préoccupation mineure à l’échelle planétaire.
Quoiqu'il en soit, le Milan noir reste le rapace le plus commun en bien des pays, en particulier au Japon, en Inde et en Afrique sub-saharienne. Il est considéré comme globalement non menacé actuellement
En France, la tendance actuelle d’évolution des effectifs semble montrer une augmentation de l’espèce dans les zones de fortes colonies (Auvergne, Rhône-Alpes, Aquitaine,...) et là où la ripisylve est en bon état, avec l’élargissement de son aire de répartition dans le midi de la France. Dans le même temps, certains secteurs enregistrent actuellement une forte diminution des effectifs (Lorraine, Champagne, Jura), sans que les raisons soient clairement identifiées. Le Milan noir bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est inscrit à l'annexe I de la directive Oiseaux de l'Union européenne. Il est donc interdit de le tuer, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu.
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